Nicolas G C'est en 1990, à l'âge de
12 ans, que j'ai reçu mon premier solex. Un 3300. C'était
un cadeau (empoisonné
) de mon oncle qui l'avait
trouvé dans une décharge. Il était en panne,
tout était bouché. J'ai mis quelques mois pour
le réparer. Il m'a permis de découvrir la mécanique
Simple et efficace comme formation. Puis j'en ai récupéré
un second, puis un troisième, etc
Chez moi, mes
copains venaient tous les week-ends et c'était séance
de mascagnage
Sans ebay, leboncoin et les forums spécialisés,
les pièces étaient bon marché mais difficiles
à dénicher dans les bourses. Tout le contraire
d'aujourd'hui
Je crois bien que le solex m'a apporté
plus que du divertissement. Ca a été un réel
éveil technique. Il m'a permis de rencontrer des gens
très intéressants. Et ça m'a donné
l'ambition de gagner chaque mois non pas des euros mais des solex
!
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Martine et Claude R Juillet 1970, 18 printemps ! et premier
boulot, premier salaire 500 Francs !!
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Laurent L Ben mon brave mossieur, c'est pas tout
jeune que je me suis, un jour, intéressé au solex.
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Brice B Mon premier solex
. Un 3800. En
89 j'étais étudiant en BTS au lycée agricole
de Carcassonne, Quelle aventure !
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Bruno D 4 janvier 2006 à 15h25, je m'inscrit
sur un forum
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Philippe D Paris, il y a 42 ans, j'ai vingt ans,
le printemps vient enfin après un hiver terne, jeune ouvrier
je travaille au pied de la Butte Montmartre. La société
craque, mes soirées sont pleines de rêves et d'utopies
(oui mais faut pas louper le dernier métro) mon cousin
me refile un 3800 quasi neuf, il à la pétoche dans
la circulation urbaine (qu'est pourtant pas celle d'aujourd'hui
!) et me voilà à fond dans Paris en ébullition
(deux l comme bal... aïe ! désolé Marc) d'une
fac à l'autre, d'une réunion à une manif
(planquer l'engin dans une porte cochère) alors que l'essence
commence à manquer, que les occupations bloquent le pays,
j'ai la liberté au bout du galet.
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Barbara A J'ai acheté mon premier Solex à l'âge de seize ans, après avoir gagné sa haute valeur en Deutsche Mark, en six semaines de travail pendant les vacances scolaires d'été. Fière comme Artaban, je suis allée partout en Solex. En Allemagne dans les années 1970, beaucoup de jeunes et de moins jeunes se déplaçaient en Vélo-Solex, surtout en version noire. Heureusement, j'avais des amis et deux frères qui m'aidaient à réparer cette petite beauté noire. J'ai toujours aimé les Solex, sans pour autant être capable de réparer la mécanique. Ce point n'a pas changé une quarantaine d'années plus tard. Mon périple le plus long en Solex m'a emmenée vers une cinquantaine d'ateliers de menuiserie dans ma ville natale pour chercher un Maître d'apprentissage après le bac.
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Agnès D Des solex tombés du ciel, un dîner animé en famille, quelques uns toujours prêts à la déconnade et c'est parti pour une balade en solex de 60 km à travers la campagne, loin de tout ce qui roule vite certains suivront en moto (ancienne), d'autres en scooter ou en deuche mais peu importe ce qui compte c'est que cette balade ne soit jamais la dernière.
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René T Le solex était le cyclo du pauvre. Un ami il y a 15 ans en avait fait cadeau à ma fille. Je lui faisais régulièrement les révisions, puis pour moi c'est devenu une passion. Par la suite j ai acheté quelques solex pour me promener ou pour mes petits déplacements.
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Bernadette J 1959 dans un petit village du Gâtinais
.... (plat pays à la limite de la Beauce
)
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François R Solex Short Story
Le Solex c'est
le temps de mes 14 ans, que j'attendais avec impatience pour
pouvoir l'enfourcher, puis le temps des premiers émois
en s(ol)ex. Mes parents avaient en effet conservé malgré
leurs déménagements successifs, un S2200 qui n'attendait
que moi vu que, enfin un privilège, j'étais l'aîné
de la fratrie. Ce solex donc me faisait du gringue (galet évidemment)
et je pris le temps de le bichonner avant de l'utiliser pour
la toute première fois (du moins le croyait-il) sous l'il
et les recommandations inquiètes de mon père. Il
se souvenait sans doute que ce même solex m'avait meurtri
dans ma prime jeunesse, lorsque assis à l'arrière,
je mis ma patte dans les rayons
Je compris donc très
tôt que le plaisir de la vitesse impliquait des risques.
Pendant 1 an, ce Solex combla mes pulsions adolescentes et mon
goût pour les trajectoires épurées, les freinages
approximatifs et les étincelles. Ensuite je dus constater
que la Mobylette de mon frère cadet me larguait allègrement
alors que le niveau de mon " cochon à fente "
m'enchaînait à mon gale(t)rien.
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Bruno D Avant de parler de galet, parlons de 2
roues ... parlons jeunsse, parlons liberté !!! La mécanique me fait toujours caguer.
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Bernard D Je n'ai personnellement jamais eu de solex
et pour tout dire je m'en fichais : ma brèle achetée
déjà bien bricolée à un copain quand
j'étais étudiant à Toulouse se tapait un
bon 70 (je rentrais à Rivesaltes par les Corbières
en juin et repartais à Toulouse en septembre en 3h) j'ai
bien couru une fois aux 4h de Ponsan mais là non plus
aucune commune mesure avec le solex de base et je n'étais
que pilote ayant 2 copains très bons mécanos. Ensuite
oublié le solex pendant 25 ans, le minimum vital de cylindrée
pour moi étant aux environs de 500cc. Alors quand mon
frère a acheté son 3800 à une mamie qui
ne voulait pas rouler avec un casque je me suis bien fichu de
lui jusqu'au jour où on a fait une sortie multimarques
avec des copains et où Annie n'ayant jamais roulé
en 2 roues motorisé, on a trouvé plus prudent de
lui confier le 3800 qu'une 350 RDLC. Elle s'est tellement régalée
à pédaler comme une barge pour suivre le rythme
(déjà)que je me suis empressé de trouver
un 2200 (à Marseille et bien sûr je me suis fait
enfler : galet cassé et je l'ai pas vu; le nul). Du coup
j'ai dû le refaire presque entièrement et là
j'ai appris par un de mes cousins que sa mère décédée
avait LE VéloVap qui traînait dans une grange. Il
avait besoin de pièces de voitures anciennes que j'avais
et l'échange a été vite scellé, là
je pense ne pas trop y avoir perdu.
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Laurence R Mes souvenirs de Solex remontent à
l'âge de mes 16 ans. Le peu que j'en ai fait m'a procuré
un sentiment très fort de liberté.
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Bernard J Paris septembre 1959 : marre d'aller au
boulot en métro avec deux changements, dans un air vicié
et serré un max dans des wagons pourris.
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Stéphane V En ce qui concerne ma découverte tardive du Solex, c'est la faute à mon père et à Siflex : le premier s'est rendu coupable de harcèlement sur ma personne, en me demandant à moultes reprises de lui trouver un Solex pour ses petits déplacements en Espagne (je me suis donc exécuté, c'est Jeannot le patriarche !). Le second, monsieur le Juge, s'est lui rendu coupable de remettre en état les moteurs des épaves que j'avais dégotées dans les granges voisines. Mon dépucelage sur ce fier destrier à galet s'est donc opéré sur le tard à l'âge de 35 ans sur mon first Solex : un 2200, symbole suprême pour moi de la marque Courbevoisienne.
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Serge Le premier Solex je l'ai vu dans le catalogue
Cyclo de MBK quand j'avais 13 ans et que je rêvais de m'acheter
une "mob". Rigolo, mais le facteur frime n'y était
pas et j'ai choisi autre chose (chez Peugeot d'ailleurs).
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Marc R Je n'avais pas 14 ans, fin 1970, que déjà
je bassinais mes parents pour avoir le Solex 3800 que mon copain
Bernard allait vendre. Faut dire qu'Elisa en avait un ! Arrivé
à mes fins, j'ai vite souffert de ne pas savoir l'entretenir,
ce formidable instrument de liberté
Je dois l'avouer,
je l'ai plutôt massacré, n'ayant personne autour
de moi pour m'aider à faire mes premières armes
en mécanique. Il m'a accompagné une bonne paire
d'années tout de même, dans la période pour
laquelle j'ai le plus de douce nostalgie.
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Marie J C'était au Havre il y a de cela
un certain nombre d'années ! L'année révolution
juste avant l'année sexe. " Passe ton brevet ma fille
et tu auras un Solex ! " Et bien ça y est, je l'ai,
et me voilà pour la première fois à la pompe
à essence, le tuyau joyeusement à la main. Et vlan
! Mais qu'est-ce qui se passe ? De l'essence part de tous les
côtés. C'est comme le champagne mais je ne suis
pas à la fête et j'ai carrément honte de
cette danse improvisée. Ça m'apprendra à
bien caler le tuyau dans le réservoir avant de le déclencher.
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Dali G Eloge à mes voisins ! Eté 90, à l'aube de mes
17 ans, ma voisine, d'un an mon aînée, me fait découvrir
sa nouvelle acquisition : un solex 3800 noir. A nous les virées
!! 15 ans plus tard, me voilà dans la ville rose. Je roule à vélo, mon voisin roule à Solex. De le voir sur son engin, de l'entendre me raconter la ville à solex, je me rappelle ces virées à Champigny, nos bonnes tranches de rigolade, notre insouciance et ce sentiment de liberté. C'est décidé, cette fois-ci, il sera mien.
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Jean-Yves B Mes premiers tours de roue à solex
datent des années 60.
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Amélie C Je fais partie d'une famille nombreuse, et depuis mon enfance (je suis la dernière de 10 enfants, le n°10 le meilleur bien sûr) je vois défiler tous mes frères et sours à bicyclettes, Solex, Mobylettes, Motos, Ami 6, 2cv.. Je pense, donc que c'est du fait d'avoir trempé dans cette atmosphère, pendant ma petite enfance avec tous ces souvenirs, que me viennent mes passions pour ces beaux véhicules. Donc, j'ai vécu avec ces envies de posséder à mon tour ce fameux bolide qu'est le « SOLEX ». Béa connaissant mon envie d'en acquérir un, en parle à son petit voisin (de 92 ans) qui en possédait un, et qui s'en servait encore à son âge. Et malheureusement, à cause de la maladie de parkinson, le gentil papi a dû arrêter de faire du solex (car c'était devenu trop dangereux pour lui). Il a proposé à Béa de m'en faire cadeau pour mon anniversaire. Béa, toujours aussi, cachottière
se garde bien de me le dire. Le jour de mon anniversaire, alors
que je ne me doutais de strictement rien (ce sont ses talents
d'agent secret. Même sous la torture elle ne dirait rien).
Je rentre d'une sortie en boîte avec les copains, et que
vois-je en entrant dans la maison, un joli parcours fléché
qui m'orientait vers la cuisine. J'allume
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Marie-Claude C
Eté 1959, l'année de mes
14 ans il y avait longtemps que je serinais mes parents pour
m'acheter une mob. Comme les copains à qui je piquais
volontiers leur brelle, l'envie était trop forte malgré
les punitions que me donnait mon père (quelques dictées
et autres problèmes). Il y a deux ans je découvre le solex d'un cousin qui s'ennuyait dans un garage, poussière, rouille, les caprices des années. Le cadeau était là, je l'ai entièrement restauré, et puis j'ai rencontrai mon voisin Bruno, gaga, et voilà, piquée par le virus je suis devenue aussi gaga et j'y ai même entraîné Jean-mi. Que de bons moments, avec tous, belles balades, amitiés, complicité, mécanique, que du bonheur.
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Manu C Tout a commencé lorsque javais 12 ans et que le grand-père dun ami denfance avait un solex. Je crois que cétait un 2200. On le voyait partir en ville et revenir sur sa belle machine. Un jour nous avons décidé de lui emprunter sa belle monture et cest comme ça que jai chevauché mon premier solex. Nous avons renouvelé lexpérience bien des fois le mercredi lorsque nous nallions pas à lécole. Très vite nous avons eu de mauvaises idées et nous mélangions de léther à lessence ce qui à très court terme a endommagé le solex. Voici ma première expérience solex et cest bien des années plus tard que jai eu mon premier solex un 3800 à MOI, acheté à un papi. Depuis jai trouvé une bande dallumés avec qui dès que je peux je vais faire tourner mon bolide et jai fière allure sur mon engin tout noir.
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Béatrice L Doublement contaminée ! Mon amie ma dit un jour que jaurai une 2 cv et un Solex ! Quelle idée ! A loccasion dun autre exposé je vous raconterai lhistoire de la dedeuch. Pour ce qui est du Solex ma 1ère rencontre vraiment à été le jour où jai offert à mon Amie son Solex tant espéré. Après en avoir fait lacquisition me voilà partie sur la nationale pour lessayer. Quelle rigolade, ce bruit de moteur. Quelle légèreté ! Sous mon casque des éclats de rire tellement je trouvais quil allait très vite. Une gosse avec un jouet. Après avoir passé 3 jours à lastiquer, le jour de lanniversaire arrivant, voici ce beau Solex décoré comme un beau sapin de noël. Lidée de posséder un Solex nétait pas si saugrenue ! Mon dieu que cest effectivement beau un Solex. Quel Anniversaire ! Jétais tellement heureuse de pouvoir le lui offrir. Après avoir raconté ce bel anniversaire à une amie de Dordogne, celle-ci nous propose le sien qui est resté en panne de longues années, remisé au fond dun garage. Moi, posséder mon propre Solex, quelle excitation ! Ce serait le mien ?..vraiment ? hé bien daccord ! Nous montons donc en Dordogne le récupérer. De piteux état il est passé resplendissant et je vous le dis après quelques révisions, de bonnes révisions, quelques changements de pièces... mon Dieu ! Ce 3800 à moi ! Il est beau... très beau !! Me voilà partie lessayer. Ca y est il pète !! A nous les petites randonnées avec les Gagas, tous les Gagas du Solex, tous les Solexappeal de Belgique. Vivement le printemps, vivement le soleil. A vos Solex les gars. Cette année 2011 sera lannée des Gagas du Solex et ça y est, déjà dans notre sang coule le sang des Gagas. Bonne route les Amis(ies).
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Carine B. Quand jai eu quinze ans, jai déménagé en périphérie de la petite ville où jai grandi. Un seul bus le dimanche et le dernier à 18H30 en semaine. Alors que je ne rêvais que dindépendance, de sorties avec mes copains et de liberté, je me retrouvais coincée loin de tout et de tous ! Entre deux cartons, jai réussi à négocier lachat dun deux roues avec mes parents. Castrage du maïs en été et quelques corvées à la maison plus tard, je faisais le tour de la ville pour trouver le deux roues idéal ! A quinze ans le look, ça compte ! Et il était hors de question que je pervertisse mes jeans pattes deph, mes gazelles et mes maillots de foot des années 60 sur un scooter bruyant et criard ! Quelques copains à moi avaient déjà des solex et jadorais le concept, mais je navais essayé que des 3800 et leurs grandes roues me faisaient un peu peur niveau stabilité (que les puristes se calment, ce nest pas une attaque personnelle !) A force de chercher, un jour je suis tombée nez à nez avec ma petite merveille : un 5000 jaune ! Le coup de foudre, ça serait lui et aucun autre ! Lhistoire a été réglée rapidement ! Mes parents ravis de ne pas être obligés de vendre un rein pour acheter un engin trop neuf et trop coûteux ! Et moi heureuse et fière de mon nouveau destrier ! Ce qui cest passé ensuite heureusement que mon petit 5000 ne peut ni parler, ni se plaindre ! Parce que je lui ai tout fait et il a tout encaissé ! Il a tout vu et il a été le meilleur allié dune belle adolescence ! Après lavoir laissé au garage pendant presque 12 ans, sans jamais me résoudre à le vendre malgré de nombreux déménagements, mon chéri et quelques amis me lont remis en état pour mon anniversaire, cet été 2010. On a un peu galéré pour trouver de bons conseils de passionnés pour les finitions, et en cherchant sur le net, je lui ai trouvé un nouveau tonton chez les Gagas du Galet ! Et il tourne presque aussi bien quil y a 13 ans ! Aujourdhui chaque fois que je remonte sur mon 5000, jai 15 ans à nouveau et tant quil sera là, jaurai toujours 15 ans !
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Marc D. Chapitre un Chapitre deux Chapitre trois l'aïeul là qui l'a converti tout jeune au galet ?? allez savoir ??
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Bernadette K. Mon premier VéloSolex ? une paire de baffes. J'avais 12 ans, c'était le tarif pour avoir emprunté celui de mon grand frère. Bon, je n'avais pas tout à fait son autorisation, mais ce n'était pas cher payé pour ce sentiment de liberté, les cheveux au vent (eh oui, pas de casque à l'époque) sur les dunes de Bretagne. Était-ce un 2200, un 1700, ou plus antique ? aucune idée. Il était beau, repeint de toutes les couleurs avec une belle spirale sur la poutre ronde. Pour ralentir on décompressait, il n'y avait peut-être pas d'embrayage automatique. Mon premier VéloSolex que j'ai acheté ? il y a quinze ans, non pas un mais deux 3800 pour les enfants, Léon et Léontine, qui ont tout subi : le sable des plages, l'eau salée, l'abandon pendant des années. Mes capacités mécaniques se bornaient à gonfler les pneus, j'avais renoncé à changer les patins de freins, trop difficile (dans l'intervalle, j'avais quand même compris à quoi pouvait servir la poignée). Mon premier VéloSolex à moi ? après le vol de Léontine il y a deux ans, une Léonie (3800 motobécane) est arrivée, et là, gagastrophe, j'ai mis les doigts dans le cambouis et sur les touches du clavier avec Rapneuneu. Le comble (provisoire) fut atteint lors de la RandOuverte 2010 : il fallut se rendre à l'évidence, j'étais complètement Gaga. Depuis, les galets s'introduisent subrepticement dans le garage. Pour moi c'est toujours le premier, le plus beau, le plus drôle, le meilleur, le plus à bricoler. Bref, je les aime tous.
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Philippe B.
Dénichés au fond du garage de mon père, deux solex, dont un qui avait appartenu à une cousine de ma mère. Après quelques essais de démarrage infructueux je les mis en vente sur internet. Et cest là que jai
rencontré Marie Claude. Après examen et discussion,
elle me propose le deal : « tu men donnes un pour
pièces et je te refais démarrer lautre ».
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Michel et Françoise A. Dans les années 1964 (j'avais 17 ans) j'ai eu une Motobécane Chaudron AV 89 et après un Flandria Record. Françoise en 1965 a acheté son SOLEX 3800 pour aller travailler (avec ses premiers salaires). Les années ont passé et
en 1973 j'ai participé à la première course
de SOLEX, avec un copain d'enfance " les 24 heures de Blanquefort
" (à côté de Bordeaux - 33). Je l'ai
fait de 1973 à 1981 ; mon meilleur classement fut 3 ème; Et la retraite arriva, un copain m'a offert un solex 1700 et nous voilà revenus 40 ans en arrière et comme tous . les SOLEX ont commencé à encombrer le garage .tellement .que nous sommes devenus GAGAs.
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Sylvie L. Ma première rencontre avec le solex ma value 40 jours de plâtre, du gros orteil jusquen haut de la jambe : ça ne rigolait pas à cette époque là ! (je vous parle dun temps que les moins de 20 ans les moins de 30 ans de 40 ans STOP !) Javais 6 ans, une « grande » de mon immeuble mavait fait faire le tour de la cour sur le porte-bagage : cest là que je fus initiée à la stabilité légendaire de la non moins légendaire (voire mythique) machine. Bien des années plus tard, alors que jétais entrée dans une nouvelle tranche de vie de femme mariée (enfin presque) et de mère dun magnifique petit garçon, un de mes voisins que je ne connaissais que de vue et de loin (étant assez sauvage par nature) moffrit spontanément (sur lair de : « quand ça fait plaisir et que ça débarrasse » ) le frère jumeau de la sus dite machine infernale cause de la fracture initiatique. O joie ! Noël ! Noël ! On put me voir derechef pétaradant dans le quartier, pédalant de toute la force de mes mollets déjà presque quadragénaires, pour aller au boulot, fière et droite et lair de rien à faire baver denvie toutes les mémères du coin. Quels moments inoubliables quand mon fiston grimpait tout guilleret sur le porte bagage pour que je le pose à lécole, lui tirant sur le bitume son cartable à roulettes, moi conduisant avec le moins de secousses possible le preux véhicule Ah ! Les arrivées glorieuses que cétait là ! Et puis la vie .divorce (ou tout comme) .mon solex remisé dans le garage de la maison désertée .snif...bof .pffffffffffffffffffff .. Bien des années plus tard (6 ans pour tout vous dire) un soir : une sorte de quasi illumination céleste. Une voix intérieure et impérieuse me susurre : « Ma fille, il est grand temps daller récupérer ton solex ! » Ni une ni deux, me voilà remontée comme un coucou partant dun bon pas récupérer lobjet de mes tourments. Ce que je fis illico presto dans lheure ! Non mais ! Sur ce japprends dans la foulée quune expo solex a lieu (tenez vous bien) la semaine prochaine à Bonnefoy : je my rue ! Même pas timide, jaborde entre deux gobages de cacahuètes et sans reprendre ma respiration celui qui était à linitiative de tout ça .et cette rencontre imprévisible impérative et impromptue ma amenée chemin faisant pas à pas en catimini à rejoindre la confrérie. Cest chouette la vie !
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Bruno P J'avais 13 ans, j'étais en plein
dans l'adolescence, en apprentissage de ses propres émotions
et de ses sentiments. On est tous naïfs à cet âge
là et on veut tout apprendre. C'était au début
des vacances, le thermomètre commençait à
atteindre ses records annuels.
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Jacky Bop Mon premier solex, On est au milieu des années 60, le père prend sa retraite de keuf parisien et fonce rejoindre sa Et voilà : le pied gauche dedans etle droit aussi, et c’est foutu : marqué pour la vie ! Pour commencer : 2 mois à sillonner les chemins creux du patelin pour aller distribuer lettres, journaux, mandats et retraites dans les campings, hôtels et résidences secondaires, un p’tit coup d’cidre par ci, un p’tit coup d’rouge par-là, et quelques cafés sans goût qui chauffent sur le fourneau depuis des heures. Et l’après-midi, tournée terminée, c’est tarladirladada les p’tites nanas qui bronzent sur les plages à côté de papa maman : faut trouver de quoi passer agréablement les soirées. Et quand vient l’heure de la rentrée, on équipe la bête pour les trajets de 40 bornes par tous les temps un week-end sur deux pour aller ou rentrer du lycée, et le solex qui dort en attendant sous le préau de l’hotel d’angleterre en face de la gare, avec les plastiques et le ciré qui sèche de sa dernière saucée ! Pendant des années ce solex a été le compagnon de tous les jours et de toutes les virées : il a fait des milliers de km, équipé comme une harley du transistor qui grésille, et a sillonné toutes les routes du département à la recherche des nanas et des bals populaires !!! Et je vous raconterai plus tard les tournées épiques de distribution des catalogues par la poste : là où les facteurs attitrés mettaient 2 semaines à distribuer le stock infernal, avec un pote on en faisait autant en 2 jours. A suivre si vous le voulez bien …
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